Colette Pitance est née à Namur (Belgique) en 1965 et vit à Verviers (Belgique) depuis 1991. D’aussi loin qu’elle se souvienne, Colette voulait être « dessinatrice », elle dessinait interminablement, tenant un papier et un crayon dans le havre du silence. 

A 12 ans, elle s’inscrit au cours du soir de l’Académie des Beaux-Arts de Namur, où elle gagne un concours. Voilà un signe d’encouragement à choisir, à 15 ans, le parcours des Humanités Artistiques. Elle y découvre les différents métiers des arts plastiques et se sent extraordinairement accompagnée par un professeur de sculpture passionné, enthousiaste et respectueux de la moindre proposition créative : Serge Gangolf. 
Elle le suit à Saint Luc Liège durant deux ans, façonnant la terre et le plâtre. 
Puis l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles l’accueille et lui apprend le rapport à la pierre. Dans cette école, où l’individualité de l’artiste est reconnue, elle réussit avec distinction, et toujours avide d’apprendre, se réinscrit au cours de dessin. 
Elle enseigne en intérimaire à l’académie de Bruxelles puis à celle de Verviers, participe à diverses expositions collectives. 

Durant les 15 années suivantes, professeur au CEFA Saint Martin de Seraing (Centre d’Éducation et de Formation en Alternance), elle y construit ses cours et élargit ses champs de compétences, notamment l’utilisation de l’outil informatique et l’infographie.  
Dans la création, elle a passé l’une de ces périodes douloureuses et riches de contenus, d’opposition aux pressions, de refus de l’obligatoire, de vide supporté dans le face à soi-même. 
De la rencontre avec d’autres arts : la littérature, la parole et le chant, la calligraphie, surgit une nouvelle veine d’exercices de recherches et de créations plus personnels et porteurs d’un nouveau langage imaginaire.
 
Myriam Bughin